Des crises, soit, mais maîtrisées
Bon, pour donner le mot de la fin, la crise que je décrivais en direct dans mon dernier post s'est terminée avec sept parts de tarte aux pommes. Si l'on récapitule mentalement tout ce que j'ai ingurgité lors de cette crise, c'est énorme.
Malgré cela, d'un certain côté, je trouve que je m'en suis plutôt bien sortie: je suis "fière" d'être parvenue dans mon impulsivité à m'orienter vers des aliments qui, en eux-mêmes, ne sont pas mauvais, à l'inverse du Nutella, des chips, cacahuètes, etc, qui, même consommés en portions raisonnables, n'apportent aucun nutriments, seulement des calories vides.
Cet après-midi, après un déjeuner que j'avais pris grand soin de préparer équilibré, j'ai tout de même craqué. Mais, encore une fois, je suis parvenue à me raisonner - et c'est un exploit lorsque l'excitation pré-crise est à son comble, toutes les boulimiques le savent! - et à prendre le temps de choisir des aliments plutôt sains: un sandwich pain de tradition-camembert + 1 baguette de tradition+ 1/2 tablette de chocolat noir.
Et puis, deuxième point positif, je ne me suis pas morfondue comme j'en ai d'ordinaire l'habitude après une crise: je suis allée faire des longueurs à la piscine et une longue promenade à pied. Marre de tourner en rond! Marre de la culpabilité!
Bien sûr que je reste mécontente de moi, de continuer, encore .et toujours à "criser". Mais je dois voir et accueillir les changements positifs, aussi minimes soient-ils:
1- Parvenir à dégager une "marge de manoeuvre" lors des crises par le choix des aliments ingérés,
2- Accepter les crises: j'ai crisé, ok, c'est ainsi. Passons à autre chose.
Nous verrons si ces changements tiennent dans la durée et s'ils apportent une réelle évolution. Demain est un nouveau jour...